C’est vous bien sûr, en qualité de parents, qui prendrez l’initiative de venir consulter pour votre enfant. Cette décision peut s’avérer délicate.

En effet, les signes de souffrance chez l’enfant sont à décripter par les parents ou par les interlocuteurs qui peuvent l’entourer (milieu scolaire…).

Il nous est impossible de lister ici la totalité des raisons qui pourraient conduire les parents à consulter un psychologue pour un enfant. Mon propos vise seulement ici à donner quelques illustrations.

Il peut s’agir notamment d’un désinvestissement scolaire , d’un changement de comportement ou de somatisations de différente nature (maux de tête à répétition, eczéma…), d’une angoisse de séparation ou  de troubles du sommeil, d’un isolement,  de pleurs intempestifs, d’une expérience traumatisante, ou encore d’un changement de comportement lié par exemple à un contexte de séparation.

Quoi qu’il en soit, lorsque vous avez un doute sur la pertinence de votre démarche, le psychologue reste un interlocuteur privilégié pour évaluer avec vous la nécessité ou pas d’engager votre enfant dans un suivi.
En fonction de son âge, l’enfant ne sera pas toujours en mesure de verbaliser son mal-être, il est, en effet, en devenir sur le plan du langage.

C’est pourquoi l’espace thérapeutique qui lui sera dédié s’appuiera sur ses propres modalités d’expression comme le jeu, le dessin ou toute autre médiation. 

En qualité de parents, vous serez pleinement associés au suivi engagé avec votre enfant, à des moments clés à travers vos observations, vos interrogations  même si l’espace des séances reste dédié à votre enfant.  Vous faites partis intégrante du processus thérapeutique.